A partir d’Oiapoque, la ville frontière brésilienne, il n’y a qu’une chose à faire pour s’enfoncer dans le Brésil : foncer sur Macapá, la capitale de l’Amapá qui gît sur les rives de l’Amazone. C’est un trajet de 8h en saison sèche mais qui peut durer jusqu’à 2 jours au plus fort de la saison des pluies. En partant fin janvier, au début de la saison des pluies, on s’en est sorti sans trop de difficultés au bout de 11 heures. On est arrivé à Macapá vers 5h00 du matin avec 2 options face à nous :
- poireauter tranquillement jusqu’à 6h30 pour prendre un bus et rallier le port de Santana pour 3 R$.
- Être débonnaire en partageant un taxi avec une vieille dame peu disposée à attendre le bus, payer 50R$, réveiller le vendeur de billet de bateau, payer le trajet Santana-Santarem (140R$), se rendre compte qu’on a plus assez de monnaie et donc repayer 20R$ de taxi pour y remédier, accrocher son hamac dans le bateau et finalement s’endormir avec la vague impression de s’être fait avoir…