Neymar da Silva Santos Júnior est un joueur brésilien évoluant dans le prestigieux club de Santos au Brésil, le club mythique qui propulsa un certain Pelé dans la légende. Et si l’heure de la relève avait sonnée ?
Du haut de ses 21 ans, ce « petit Bonhomme » d’ 1m74 pour 65 kg possède déjà un remarquable bagage technique. Voila une pépite du football brésilien promise à un avenir qu’on espère radieux!
Neymar, c’est l’étoile filante de demain, l’un des grands espoirs de la planète foot. Car à n’en pas douter, ce crack en herbe a été béni par les Dieux du stade.
Au-delà du talent pur, sa petite gueule d’amour coiffée d’une coupe « à l’iroquoise » posée sur une silhouette gracile et fluette fait le bonheur des dames, des sponsors et des coiffeurs de São Paulo . Eh oui Francky, on n’a pas tous le physique de son football !
D’autant que ce jeune esthète, dont les Brésiliens ne se lassent pas d’admirer les quelques pas de danse qu’il dessine dès qu’il célèbre un but, se révèle aussi être doté d’un esprit lucide et facétieux. Ce footballeur a tout pour plaire.
Chez les Peixes (« les poissons » surnom « amical » donné aux joueurs du Santos FC), ce surdoué du ballon rond formait un redoutable duo d’attaque avec son compère Ganso. Fort de cette paire d’attaquants d’un réalisme confondant, le Santos FC s’est hissé dans les sommets du football mondial en l’espace de deux ans.
Déjà en 2010, alors que le jeune prodige fête à peine ses 18 ans, Santos arrache le championnat Paulista ( État de São Paulo ) et survole littéralement la coupe du Brésil qu’il remporte en infligeant au passage un humiliant 10-0 à Navivaiense. On ne parle plus dès lors des Peixes mais des Santasticos.
Et fantastique, Santos va le démontrer la saison suivante. D’abord en conservant son titre de champion Paulista en s’imposant fièrement contre le São Paulo FC et Corinthians (rien de moins que le champion du monde des clubs 2012. Il y a du niveau! ).
Mais surtout, le Santos FC va s’offrir l’édition 2011 de la Copa Libertadores ( l’équivalent sud-américain de notre prestigieuse Ligue des Champions! ). Cette année là, il a fallu un FC Barcelone très remonté pour mettre un terme à l’ascension impétueuse des Santasticos, défaits 4-0 ( doublé de Messi …).
Mais le monde du football ne s’y est pas trompé et la figure de l’Iroquois a commencé à s’imposer comme celle du dauphin potentiel du Messi. Belle reconnaissance pour un joueur qui n’avait même pas soufflé ses 20 bougies!
Depuis, il suscite l’intérêt de grands clubs comme le Milan AC, le Real Madrid, le FC Barcelone, le PSG et Chelsea. On parle d’environ 55 millions d’euros. Jusqu’à présent, Santos s’est contenté de faire monter les enchères. Les dirigeants de Santos sont d’ailleurs rodés aux pressions des grands clubs qui tournent autour de son crack depuis de longues années.
En 2004, alors qu’il avait à peine 12 ans, le Real Madrid est passé à deux doigts de l’enrôler. Mais c’est finalement Santos qui en a hérité et a veillé à sa formation.
Toutefois, la saison 2012/2013 de Santos s’annonce assez médiocre. Il y a fort à parier que Neymar fasse sous peu son entrée sur les pelouses européennes dès le prochain mercato. Affaire à suivre !
Neymar : florilège d’un prodige en herbe
Fin 2012, le phénomène Neymar totalisait 139 buts en 234 rencontres officielles pour environ une quarantaine de passes décisives. Rien que sur cette année 2012, l’attaquant phare du Santos FC a inscrit 50 buts en 60 rencontres, atteignant un insolent ratio de 0.83 but par match. C’est tout simplement bien meilleur qu’un Messi ou un Ronaldo à la même époque. Mais est-ce vraiment comparable ?
Pour les Brésiliens, l’affaire est pliée depuis déjà deux ans : Neymar ce n’est rien de moins que le « nouveau Pelé » ! Et force est de constater que la ferveur et le respect qu’il suscite sont le reflet de cette réputation naissante. Croyez-moi, en affirmant cela, je pèse mes mots.
Aussi, Neymar, c’est l’Attaquant hors-normes, le buteur instinctif, le dribbleur ingénieux, le technicien hors pair. Sa maîtrise du ballon est une merveilleuse synthèse des étoiles immortelles du Brésil. On y retrouve la technique d’un Robinho, le chaloupé d’un Ronaldo, la précision d’un Ronaldinho, l’efficacité de Romario et cette agilité dont lui seul porte le nom.
Neymar, c’est aussi un magicien. Il transforme les « poissons » en une équipe fantastique et rétablit la mémoire des nombres à son avantage. Comme ce nombre, « 98 », l’année de son CP où les Français lui ont appris à compter jusqu’à 3! Pour soigner cette blessure narcissique, à l’occasion du 98e anniversaire de Santos, l’attaquant, en état de grâce, s’est offert un quintuplé en Coupe du Brésil face à Guarani (victoire 8-1). Les Brésiliens ne s’en sont toujours pas remis.
Depuis, la légende s’est mise à enfler : un nouveau prophète du ballon rond foulait à nouveau les pelouses des stades sacrés du Brésil. Dans une démesure toute brésilienne, chacun s’est mis à croire qu’avec un tel crack à la pointe de la Seleção, la porte de l’Étoile était à nouveau ouverte.
Cette espérance a pris des dimensions aussi chaleureuses qu’inattendues. Comme lors de cette 34ème journée de championnat où Neymar, auteur d’un triplé contre Cruzeiro, a reçu un véritable hommage de la part des supporters adverses.
Dans une scène surréaliste, les tribunes adverses se sont mis à scander en choeur le nom du bourreau qui avait participé au trois-quart du naufrage de leur équipe. Le pauvre ne savait même plus où se mettre, tellement il en fut ému !
En conclusion, je ne vous donnerai qu’un seul conseil: achetez de suite vos maillots de Neymar ! Il se pourrait bien qu’ils prennent quelques valeurs avec le temps…