Fernando Henrique Cardoso fut le président du Brésil entre 1994 et 2002. Sa politique économique ultra-libérale fut un fiasco.
« Le Brésil n’est pas un pays sous-développé mais c’est un pays injuste ». C’est en ces termes lumineux, qui tinrent lieu de slogan, que le professeur Fernando Henrique Cardoso, sociologue de formation, brigua la Présidence du Brésil en 1994.
Malheureusement, deux mandats de Président marqués par le « traitement de cheval » de l’économie brésilienne, à grands coups de privatisations et autres réformes libérales, n’ont fait qu’empirer les inégalités dans le pays.
Lorsque Fernando Henrique Cardoso arrive à la Présidence, sa mission est claire : assurer la stabilité monétaire du pays (Plan Réal, 1994) comme préalable à la lutte contre une inflation vécue comme un véritable impôt sur les pauvres.
Pour arriver à ces objectifs et financer sa politique économique, Fernando Henrique Cardoso s’accorde en tous points à ce que les économistes de Washington et Wall Street préconisent dans le fameux « Consensus de Washington » : ouverture aux capitaux étrangers des principaux fleurons de l’économie nationale, dérégulation du marché, diminution de la taille de l’État, « flexibilité » du marché du travail…
Cette politique, à la musique bien connue, n’a jamais fonctionné. Elle n’a pas fonctionné au Brésil, a mené l’Argentine jusqu’à la banqueroute et va sceller dans la misère le destin des Grecs pendant au moins une génération.